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August 22, 2025

News

Des artistes immortalisent l'esprit des Jeux du Canada de 2025 par des croquis et des peintures réalisés sur place

ST. JOHN’S – Il y aura des dizaines de milliers de photographies et des centaines

d’heures de vidéo et de diffusion en direct des Jeux du Canada de 2025, mais en y

regardant de plus près, vous découvrirez peut-être le travail intrigant de 26 artistes

bénévoles qui offrent leur propre interprétation évocatrice et romantique de l’action.

Vous n’avez probablement pas remarqué ces hommes et ces femmes avec leurs

marqueurs magiques et leurs crayons, mais du Club Hally Baly Country Club, site de la

compétition de golf, au Parc Pippy Park, site du vélo de montagne, elles et ils ont

produit un ensemble d’œuvres qui seront exposées au Centre des arts et de la culture

après la cérémonie de clôture des Jeux d’été.

« Je pense que c’est la première fois que je participe à des Jeux du Canada »,

dit Gary Smith, 83 ans, occupé à ranger ses marqueurs magiques et à se rendre à son

prochain événement. » « Nous l’avons approché (le comité d’organisation des Jeux du

Canada de 2025) il y a plusieurs mois. »

« Nous faisons ça bénévolement; c’est ça Terre-Neuve, non? »

« Il se peut que certaines personnes veuillent acheter les tableaux, mais elles

devront traiter directement avec l’artiste. Nous ne sommes pas autorisés à les vendre

ici ou au Centre des arts et de la culture. »

Les artistes sont toutes et tous de St. John’s et font partie du Group of 77, fondé

en 1977 au 77, rue Gower pour rendre hommage à ce qui est peut-être le plus grand

groupe d’artistes au Canada, le Groupe des Sept.

Comme un photographe ou un caméraman, Smith, accréditation des Jeux autour

du cou, arrive à un site et repère le meilleur endroit pour observer son sujet.

Un jour, comme jeudi, Smith peut être en train de dessiner des athlètes de golf à

Hally Baly, le lendemain à Swilers Park pour le rugby à sept ou dans les combles du

Centre Mary Browns Centre pour la cérémonie d’ouverture.

Ce jour-là, nous sommes au Parc Pippy Park, site de l’épreuve de cross-country

de vélo de montagne, et Smith s’est placé à la ligne départ-arrivée, son papier retenu

sur une planche et un kaléidoscope de marqueurs magiques disposé sur une boîte, à

portée de main.

Pendant qu’il travaille, les athlètes, les officielles, les officiels, les bénévoles et

les personnes curieuses s’arrêtent pour regarder et admirer l’homme à la moustache

daliesque faire son travail, et certaines personnes lui demandent comment elles

peuvent mettre la main sur une des peintures.

Certains jours, Smith réalise jusqu’à 19 peintures, d’autres deux, mais en

moyenne, il dit en produire neuf ou douze par jour.

« Je préfère les pastels, mais nous sommes dehors et quand il pleut, ils se

dissolvent. C’est donc la première fois que j’utilise des marqueurs magiques », explique

Smith en montrant son travail. « Nous utilisons toutes et tous des styles différents,

certaines personnes se servent du fusain, d’autres du crayon, d’autres encore du stylo,

selon ce qui leur convient le mieux. »

Formé au dessin de portrait, Smith a été fasciné par la possibilité d’observer de

si près les athlètes au travail.

Son sport préféré, jusqu’à présent? Le paracyclisme.

« J’étais sportif quand j’étais enfant et j’étais lutteur, alors j’ai hâte d’y assister,

parce que je dis que quiconque peut dessiner un nœud compliqué devrait être capable

de dessiner deux personnes qui luttent », affirme Smith en souriant. « Mais ces athlètes

se déplacent rapidement, c’est donc un défi. »

« Il y a ici des compétitions pour les personnes en situation de handicap, du

parasport. Ma mère a eu la polio, donc c’est très près de moi. »

« Elles et ils étaient là, à concourir sur ces vélos, c’était incroyable. »

« J’ai fait des efforts supplémentaires pour ces peintures. »